Les ménisques (médiale et latérale) sont des structures anatomiques primordiales du genou. Ils participent à la stabilité du genou, à sa lubrification et à la protection du cartilage en agissant comme un amortisseur.

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La pathologie méniscale est un motif de consultation fréquent. Il faut différencier l’atteinte traumatique souvent chez le sujet jeune et l’atteinte dégénérative du sujet âgé.

Le docteur Noailles a pu se former à l’école de Chirurgie de Versailles auprès du Pr Beaufils. L’objectif en cas d’atteinte traumatique est la préservation méniscale +++, soit par l’abstention soit par la suture du ménisque sous arthroscopie. SAVE THE MENISCUS.

En cas d’atteinte dégénérative, l’examen clinique et IRM est primordiale. Une lésion méniscale est souvent une signe précoce d’arthrose et la chirurgie est alors contre indiquée ! Les recommandations HAS récentes ont permis de préciser cela. Le traitement est alors celui de l’arthrose et non de la lésion méniscale.

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En cas d’atteinte traumatique avec une lésion instable, une suture peut être proposée. Sur genou stable ou stabilisé, la suture est discutée pour :
- lésion périphérique,
- lésion longitudinale verticale,
- tissu méniscal non dégénératif,
- ménisque externe car le taux de cicatrisation est meilleur.

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Il faut savoir préserver le tissu méniscal et poser le bon diagnostic pour avoir la bonne indication. Si intervention il y a, celle ci se réalise en ambulatoire et sous arthroscopie permettant de limiter la rançon cicatricielle et de rechercher les lésions associées. L’appui est autorisé dès le post opératoire et la rééducation est débutée d’emblée.

En plus des risques communs à toute intervention chirurgicale, quelques risques sont plus  spécifiques :
– Raideur articulaire, Algodystrophie, Hématome, Une Infection de l’articulation reste exceptionnelle.

– Lésions nerveuses ou vasculaires. Ces complications exceptionnelles peuvent occasionner une douleur, une perte de la sensibilité voire une paralysie de certaines parties de la jambe. En cas de lésion artérielle, une chirurgie vasculaire peut être nécessaire.

– Echec de la suture et réintervention pour méniscectomie secondaire.

La disparition des blocages, des gonflements et des phénomènes d’instabilité est rapide après l’intervention. La récupération complète de la mobilité et de la force musculaire survient en général entre le 2ème et le 3ème mois.
Le résultat sur la douleur peut dépendre de l’existence de lésions cartilagineuses sous-jacentes.